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Entouré l'emplacement des terres et de la maison de Nicolas Boileau, sur la commune d'auteuil

Plan Roussel 1730


Louis De funes chez Nicolas Boileau

les Amis de Nicolas

En 1685, douze ans après la mort de Molière, Boileau acheta à AUTEUIL, pour 8000 livres, une maisonnette située à l'emplacement actuel du N°26 de la rue qui porte son nom, maison qui avait appartenu en 1665 et en  1681 à des avocats, il l'agrandit et l'embellit.Elle comporta dés lor un rez de chaussée et un étage, deux jardins dont un potager, avec puits,charmilles (Charmes plantés et taillés pour former une allée)

et jeu de quilles, une remise pour un carrosse, une écurie pour le cheval et pour l'ânesse qui lui assurait son lait.

Boileau souffrait d'un asthme tenace et de la maladie de la pierre (se caractérise par une ossification progressive des muscles squelettiques et des tendons les rattachant aux os, le plus souvent précédée de poussées inflammatoires.) ce qui lui avait fait penser qu'il serait mieux à la campagne que dans sa maison parisienne du cloître Notre Dame . Il devrait résider à Auteuil pendant prés de vingt quatre ans.

Il y reçut notamment Chapelle

(Claude Emanuele LUILLIier), LaFontaine, Lulli, Mme Deshoulières, Bourdalou,

La Bruyère, d'Agusseau, le prince François-Louis de Conti(1664-1709)qui faillit être le roi de Pologne et le ministre PontChartrain. 

Le poète trouva à Auteuil tout le repos qu'il désirait.. 

Âgé, il était devenu infirme, sa vue s'affaiblissait et il perdait le sens de l’ouïe; aussi ne s'occupait-il plus guère que de cultiver son jardin, jouer au quilles et recevoir ses amis, surtout Racine, dans sa solitude, ou, plutôt, dans son hôtellerie d'Auteuil.

il vendit la maison en 1709 pour 6000 livres. Il devait mourir à Paris en 1712, à soixante-quinze ans, dans son domicile de la rue de l'abreuvoir.

La Maison de Nicolas

C'est ici le vrai Parnasse

Des vrais enfants d'Apollon,

Sous le nom de Boileau,

ces lieux virent Horace,

Esculape y paraît sous celui de Gendron.

 

 Suite au décès de Nicolas Boileau la maison appartint  à une dame de Calabre, qui l'agrandit de plus du double, en 1714 c'est le célèbre oculiste C.Deshaies gendron médecin du régent, il y mourut en 1750 à quatre vingt sept ans. Après celui ci, son neveu Florent Deshaies, puis Rahaut de Richebourg commissaire des guerres, en 1758 la duchesse d'Ayen qui la vendit en 1759 à un bourgeois de Paris, celui ci la céda en 1767 à Charles Binet de la Bretonniere, écuyer du roi, en 1741 le poète Chamfort, en 1785, Thomas Jubault, citons aussi le peintre Hubert Robert qui y décédât en 1808, puis de 1813 à 1816, la mère du Général de Caulaincourt, et de 1825 à 1841 à Pierre de Divoff chambellan 

de l'empereur de Russie et c'est sa veuve Mme Colombat en janvier 1838, qui cédât la maison et les quatre hectares de parc arborés,

à Rose Joseph Lemercier  (imprimeurs-lithographes )en société commercial et immobilière, avec Jean François Benard jusqu’à la dissolution de celles ci en Janvier 1843 .

c'est à partir de cette époque que la maison du Hameau devient vraisemblablement propriété de M.Benard .



La propriété de Boileau sera la première lotie à Auteuil.

Les quatre hectares que bichonnait Antoine Riqué le jardinier de Boileau et qui appartinrent ensuite à Hubert Robert, le peintre,ont été rachetés par l'imprimeur Rose-Joseph Lemercier, conseillé par l'architecte 

Louis Charles Théodore 

Charpentier, également créateur, à Auteuil, de la villa Montmorency comme du hameau de Boulainvilliers, sur les dépendances du château de Passy. Il livre dès 1842 des parcelles construites, ou constructibles avec servitudes, dans un jardin à l’anglaise, autour d’un grand rond-point.



Sources