la Page Cinématographique et Historique
Arbre Généalogique de la Maison
Jean François BENARD heureux propriétaire
une bonne affaire peut être quand Rose Joseph Lemercier se rend propriétaire des quatre hectares de terre et de la maison de Nicolas Boileau en Juillet 1837, avec Jean François Bénard, tous deux associés dirigeant d'une grosse imprimerie passage du Caire à Paris.
C'est à partir de ce placement que le n°24 et 26 rentrent dans le patrimoine immobilier Bénard.
Vont se succéder les héritiers, modifiant, agrandissant, valorisant leur domaine.
Le 7 octobre 1847 grâce à l'alliance célébrée entre Marie Lucie fille du couple Bénard-Binet et jean Baptiste Gilou fils de Pierre Marie Quentin Gilou ou (Gillou) et de Valois Marie Louise Florence, riches manufacturiers, fabricants de papier peint, depuis 1814, passage Dallery et rue de Charonne Paris XI.
Le 04 octobre 1879 c'est à Leur fils, Edouard Albert Gilou, (qui épouse Louise Nelly Durand, fille de Léon et Augustine Durand Lambert, marchand tanneur) que revient le bien.
Sur l'acte de naissance de leurs fils aîné Pierre Emile en 1880, la famille Gilou-Durand réside toujours au n°106 boulevard Haussmann Paris VIII.
La propriété du hameau, semble donc toujours être une villégiature de campagne.
Il faut attendre le début du 19 ème siècle pour constater des transformations.
Le 17 Mars 1906 mariage de la deuxième fille du couple, Catherine Blanche Gillou dite (Kate gillou) championne de tennis, et René Francis Fenwick capitaine de cavalerie héritier d'une riche famille d'industriels d'origine Britannique, spécialisés dans le matériel de levage, import export.
Je n'en possède aucune preuve pour le moment, mais c'est surement à cette période, que la grange, les écuries et la maison d'habitation sont réunies par une nouvelle construction agrandissant et améliorant considérablement l'espace et l’allure de l'ensemble.
Le quartier aussi se transforme, suite à l'ouverture des rues Molitor en 1862 et Michel Ange en 1883 .
En 1897 le n°43 s’élève, débutant l'isolement du hameau. Puis en 1900 et 1910 la famille Gilou Fenwick fait élever les numéros 39.41, sur les parcelles bordant la rue Michel Ange .
C'est ainsi que le hameau Boileau est devenu ce lieu magique et protégé que nous connaissons aujourd'hui.
Après les naissances, les mariages les décès, la vie dans cette grande maison
va finalement s’interrompre, suite à la disparition, le 1er janvier 1964
de Madame Gilou veuve Fenwick dernière résidente, à l'âge de 76 ans .
La maison sera laissée presque à l'abandon durant les 15 années qui suivirent.
En 1969 Edouard Molinaro l'utilise comme décor principal de son célèbre film HIBERNATUS
avec pour principal interprète Louis De Funes.
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Joseph-Rose LEMERCIER (1803-1887)
est l'un des plus importants imprimeurs-lithographes parisiens du xixe siècle. Il a travaillé pour les plus grands éditeurs et artistes de son temps. Il a joué un rôle important dans la diffusion et la généralisation du procédé dephotolithographie qui permettait de transférer une image photographique sur une pierre lithographique et de réaliser grâce à cela des impressions à l'encre d'imprimerie de cette image.
LeMercier travaille pour tous les grands éditeurs français de son temps. Il est l'imprimeur d'artistes tels qu'Odilon Redon, Édouard Manet et Alphonse Mucha.
il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1847, puis est promu officier en 18783
li achètera la maison et les terres de Nicolas Boileau,
l’acquisition sera signer en juin 1838
avec Catherine Colombat veuve de Pierre de Divoff chambellan de l’empereur de Russie.
C'est sur les conseils de Louis Charles Théodore Charpentier architecte
qu'il concevra le hameau Boileau
en 1842 et livrera des parcelles construites ou constructibles,
dans un jardin à l'anglaise.
Jean François BENARD 1796/1859
Il est né à Paris le 28 juillet 1796.
Informations professionnelles:
Il a acheté l'atelier de Delaporte. Il travaille pour les journaux d'Aubert, La Caricature et le Charivari, avec des séries comme les "Caricatures anticolériques" de Traviès ou les "Métiers de Paris" de Pigal. Il réalise aussi portraits d'artistes et reproductions de scènes théâtrales ou d'oeuvres d'art, joints à des journaux comme L'Artiste ou regroupés en séries (Les plus belles femmes de Paris, Album de l'Opéra...)
Il s'associe avec Rose-Joseph Lemercier le 20 juillet 1837 pour former la société Lemercier, Bénard et cie, Initialement créée pour 20 ans, la société est dissoute le 24 janvier 1843, Bénard cédant toutes ses parts à Lemercier ; pour s'acquitter de sa dette, ce dernier lui cède les parcelles qu'il possède encore dans le Hameau Boileau, opération immobilière dans laquelle ils étaient aussi associés depuis 1838.
En 1848, il n'a pas de presse mécanique.
Il prend, avec le mécanicien Louis Samuel Traschel, un brevet d'invention d'une nouvelle presse lithographique, plus rapide et moins encombrante.
En 1851, il a toujours le commerce de pierres de Munich, presses
(neuves et d'occasion), papiers et tout matériel nécessaire à la lithographie
et l'autographie, qu'il avait exploité en parallèle à son activité d'imprimeur..
sur le plan familial, Jean François c'est marié avec Melle BINET
Marie Louise Antoinette colombe 1804/1859 (date décès présumé)
ils ont une filles Marie Lucie 1827/1909 qui épouse à
Paris le 07/10/1847 GILOU Jean Baptiste Pierre 1818/1902
Jean Baptiste GILLOU 1818/1902
Avec en 1898 une production de quarante mille rouleaux par jour, la manufacture Gillou et fils est aussi l’une des firmes parisiennes les plus actives. Imprimant aussi bien à la planche que mécaniquement, cette entreprise fondée en 1814 et transmise de père en fils a acquis une solide réputation et est déjà forte en 1900 de nombreux succès. Cette année-là, nul autre qu’Émile Gillou, son dirigeant, préside d’ailleurs la classe « papiers peints » à l’Exposition universelle.
GILOU Jean Baptiste fils de Gilou Pierre Marie Quentin (1785/1865) et petit fils de Emile Gilou fondateur de la manufacture Gillou et Fils (dates inconnue) dont je n'ai d'autres assurances que son adresse commune avec les autres membres de la famille, passage d'Allery et rue de Charonne Paris 11 eme.
il épouse BENARD Marie Lucie le 7/10/1847
héritière de Benard Jean François associé de LeMercier Rose Joseph.
Edouard Albert GILOU 1847/1908
le deux septembre, à huit heures du soir, et né à Paris rue de Charonne n°49 du huitième arrondissement. Edouard Albert, du sex masculin, fils de Gilou Jean Baptiste Pierre, fabricant de papier peint et de Bénard Marie Lucie, demeurant tous deux rue et numéro des dits. Pour extrait conforme aux énonciations de l'acte Paris le treize août mil neuf cent huit.
OFFICIER de la Légion d'HONNEUR
Lieutenant du 13em régiment de garde national
mobile de la seine décret du 8 janvier 1871
INDUSTRIEL DIRIGEANT des établissements Gillou Manufacture de papier peint sise passage d'Allery paris VIII
Époux de DURAND Louise Nelly 1859/1944
fille de Léon Durand Négociant Tanneur et de Lambert Augustine, père de Pierre Emile Gilou 1880/1953 époux de Mlle Lydia Fischhof, fille du collectionneur Eugène Fischhof et petite-fille du marchand d'art Charles Sedelmeyer.
dirigeant sportif français. Il est connu pour être le capitaine de l'Équipe de France de Coupe Davis pendant la période des « Quatre Mousquetaires » Officier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre 1914-1918 ainsi que de Antoinette Marie Jeanne Gilou
1883/1949 épouse Gentien Paul et mère de Antoine Gentien "joueur de
tennis"1905/1968 et henri 1917/2009 lieutenant colonel officier légion
d'honneur. Catherine Marie Blanche 1887/1964 dite Kate Gillou
joueuse de tennis K.Gillou à remporté le Championnat de France
Femmes Simple en 1904, 1905, 1906 et 1908,
il décède le 28 Juillet 1908 muni des sacrements de l'église en son
hôtel, rue Michel Ange n°41, dans sa 61 èm année .
le couple Mythique
Catherine Marie Blanche GILOU 1887/1964
fille de Edouard Albert Gilou 1847/1908 et de Louise Nelly Durand 1859/1944 célèbre joueuse de tennis,elle a remporté le tournoi de Roland Garros à sept reprises, en 1904, 1905, 1906 et 1908.
épouse de René Francis FENWICK 1879/1918
fils de Francis Emile Fenwick 1851/1923 dirigeant de la sté FENWICK industrie, L’entreprise Fenwick est une société familiale créée à Paris en 1862 par Noël Fenwick, chef d’entreprise d’origine Britannique
Noël Fenwick distribue des articles parisiens vers les pays anglo-saxons puis importe des produits étrangers comme des fraiseuses ou des produits abrasifs, à partir de 1870/1880.
En 1917, Fenwick ouvre un atelier à Saint-Ouen et y monte des chariots de manutention à partir de pièces importées des Etats-Unis. En 1923, un premier chariot est livré à Citroën.
Le développement des chariots (1920-1945)
En 1927, Fenwick produit un premier chariot élévateur entièrement fabriqué à partir de pièces françaises.
ils ont eu quatre fils :
Robert René noël Emile FENWICK 1909-1959
Philippe FENWICK 1911-1974
François FENWICK 1915-1963
Jean René FENWICK 1918-2001
René Francis Capitaine d'escadron tombe pour la France le 28 avril 1918 sur le mont Vidaigne Belgique, à l'age de 39 ans. (Le Capitaine FENWICK, blessé aux reins, tombe à la renverse sans pousser un cri) extrait de l'historique du 31èm régiment des Dragons.
Robert René noël Emile
FENWICK 1909-1959
Administrateur de la sté Fenwick
Marié le 11 octobre 1932 Paris XVI, avec Gilberte Marie Louise BREGUET
1910-1973 dont
Louis rené FENWICK
Florence FENWICK
Francis FENWICK
Décédé victime d'un accident d'avion aux USA en 1959.
Légion d'Honneur
hilippe René FENWICK 1911/1974
Publiciste sculpteur
Marié le 8/10/1940 à Lyon avec
Mihrinour Djenny Josephine ROHOZINSKI 1918-2016 fille du célebre Compositeur ROHOZINSKI Ladislas.
décède le 13 novembre 1974 à Paris 16
François René Emile FENWICK 1915/1963
Administrateur de la sté Fenwick
Marié avec
Danielle Paule Elisabeth TUDURI
dont Fabrice FENWICK
Légion d'Honneur 1962
Jean René FENWICK
1918/2001
Officier de marine et administrateur de sociétés, écrivain
Les Vedettes de Cherbourg (1976) et Tribord c'est la droite
Marié le 12 avril 1948, Paris, avec Marie Clarisse Nancy
GODILLOT1924-2018
dont
Jean Noël FENWICK
Olivier FENWICK